Enigme n°17
Sale temps.
1.
Aujourdhui, cétait la fête dAntonio Di Santos. Il suait sang et eau aux commandes de cet antique motoculteur alors que le sale type pour qui il travaillait ne le lâchait pas. Depuis son arrivée ce matin, le propriétaire narrêtait pas de rouspéter, critiquer, parfois en marmonnant, parfois en criant, même quelquefois en hurlant après lui, comme sil nétait quun chien.
- Regarde donc comme tu conduis ce motoculteur. Faut dabord faire des passes en surface pour casser la croûte superficielle. Tu veux à tout prix pénétrer dans le sol dur comme du béton et tu fais du sale boulot. Bon Dieu, mais fais attention à la touffe dancolies sur la bordure ! Où vas-tu comme ça ? Tu es de travers ! Cest pourtant pas difficile de filer droit...
Antonio Di Santos serrait les dents. Lenvie de tout envoyer paître le tenaillait. Mais quand on est portugais, avec une femme et cinq gosses et que la paye dun emploi dintérim sur les chantiers est bouffée aux trois quarts par le loyer, on est bien obligé de travailler à côté. Le père Blanchard venait de prendre sa retraite et avait besoin dun homme à tout faire de temps à autres, pour entretenir sa propriété et faire son jardin. Quelle poisse de travailler pour lui ! Par contre, il payait toujours les heures sans rechigner, parfois même, le matin quand le travail était dur, il lui arrivait de rappliquer avec un litre de blanc, et ils buvaient ensemble un bon " canon ", oubliant totalement que cinq minutes avant, il avait traité son ouvrier de tous les noms doiseaux. Cest comme ça, faut sy faire. Il y a ceux qui dirigent, qui ont le droit dinsulter les autres, et ceux qui subissent, qui ont le droit de la boucler, uniquement de se taire.
- Grouille-toi, bon Dieu. Il va y avoir un orage. Faut terminer ce morceau avant midi et cet après-midi, après lorage, on plante les pommes de terre.
- Et si la terre est trempée, on pourra pas.
- Idiot ! Regarde le ciel, ce nest quun orage qui va bien vite passer. La terre est sèche sur cinquante centimètres, leau sera vite pompée.
Déjà les éclairs illuminaient la montagne recouverte dun épais manteau noir. Au fil des minutes, le tonnerre grondait plus fort. Un peu avant midi, les premières gouttes vinrent frapper le sol et tout ce qui traînait dessus, hommes y compris. Avec la pluie, pas de passe-droit. Si tu es dehors, riche ou pauvre, tu dégustes. Antonio termina sa dernière passe et sempressa de mettre à labri le motoculteur sous le balcon où le père Blanchard sétait réfugié.
- Surtout noublie pas de revenir cet après-midi. Ne moblige pas à aller te chercher.
- Bien monsieur, bon appétit monsieur. À cet après-midi, si la pluie ne dure pas trop longtemps.
Blanchard haussa les épaules, atterré par tant de stupidité chez cet ouvrier. Il pénétra dans le sous-sol, se lava les mains avant de prendre les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée, tout en continuant à maugréer.
2.
- Les impôts sont arrivés, je suis sûr que comme dhabitude, il va venir me taper. Cette fois, je paie pas. Il na quà faire des économies au lieu de gaspiller son argent au jeu. Ca lui fera du bien de voir débarquer les huissiers chez lui. Sa femme naura quà vendre les tas de ferrailles quelle porte autour du cou et du poignet. Moi, jai bossé dur pour créer cette entreprise. Quand jai pris ma retraite, elle marchait bien et faisait de sacrés bénéfices. Tous des bons à rien, ces jeunes. Trois fils, trois fainéants !
Lorage redoublait de violence. Eclairs et tonnerres se succédaient à un rythme effroyable. On aurait pu simaginer, comme en 14, dans une tranchée pilonnée par des vagues ininterrompues de B52.
Blanchard sinstalla à table, déboucha une bouteille de bordeaux et étala devant lui le repas préparé par un traiteur du village, aussi propriétaire dune charcuterie renommée. Tout en mangeant, il regardait à travers les vitres de sa baie la pluie tomber à pleins seaux.
3.
14h05, le capitaine Emile Marini de la PJ de Grenoble discutait avec le lieutenant de gendarmerie Franco Rodriguez, lorsque le téléphone sonna. Ensemble, ils peaufinaient les détails du rapport que chacun deux devait établir, pour leurs hiérarchies respectives, suite à une précédente affaire, concernant un crime à Renage, petite bourgade du Dauphiné à 30 kilomètres à louest de Grenoble.
- Surtout, ne touchez à rien, cria le lieutenant dans son téléphone. Attendez-nous, nous arrivons.
- Quy a-t-il ? demanda lofficier.
- Un type assassiné chez lui. Tu viens avec moi ? Cest certainement la criminelle de Grenoble qui aura laffaire comme dhabitude. Le parquet nen a que pour vous.
- Ah ! Elle est bonne celle-là. Ca fait une heure que jattends que la pluie sarrête pour aller déjeuner et maintenant, je dois sortir à jeun parce quun quidam sest fait trucider. Quel métier !
- Jean, tu viens avec nous. Bernard, tu téléphones à la scientifique, au légiste, au procureur. Ensuite, tu envoies trois gendarmes chez Blanchard pour sécuriser les lieux, fit le lieutenant de gendarmerie en claironnant ses ordres autour de lui.
Le gros de lorage était passé, les éclairs et le tonnerre séloignaient mais une pluie drue continuait à tomber. Les trois hommes sengouffrèrent dans la voiture de la gendarmerie qui démarra aussitôt.
- La victime nest pas un quidam, expliqua le lieutenant. Cest une des plus grosses fortunes du pays. Un sacré bosseur qui est parti de rien, avec seulement un vieux camion. À son départ à la retraite, il possédait soixante camions Mercédès. Une bonne partie du village lui appartient. Je ne sais combien il possède dimmeubles dans la région. Je ne comprends pas pourquoi il sest fait assassiner, cétait pas le type à garder de largent chez lui. Ses fils sont en train de bouffer la baraque, il ne leur reste plus quune dizaine de camions. Ils sont plus doués pour faire la bringue que pour le boulot.
- On va à la campagne ? interrogea Emile lorsque la voiture senfila dans un chemin étroit partant à lassaut de la colline au sommet de laquelle sétalait la commune rurale de Beaucroissant, célèbre pour sa foire depuis des centaines dannées.
- Une partie du coteau lui appartient. À mi-parcours, il a fait construire sa villa avec piscine. Pas luxueuse, mais assez coquette. Ce type naimait pas le tape-à-lil.
Quelques minutes plus tard, ils pénétraient dans la propriété de Blanchard où les deux ventaux du portail automatique étaient restés ouverts.
Rodriguez arrêta la voiture près de lentrée, à côté de la voiture du traiteur qui attendait sur le palier. Un jeune homme brun, grand et maigre, le visage décomposé.
- Cest vous qui avez découvert le corps, je présume ? demanda le gendarme.
- Oui. Tous les jours entre 14h et 14h30, je viens récupérer les gamelles. Tout était ouvert, jai appelé, personne ne répondait, jai regardé dans le jardin, personne. Alors je suis entré dans la maison et je lai découvert, étendu sur le carrelage dans le salon, près de la cheminée. Il était âgé, il a dû avoir une attaque.
- Il vous arrive souvent de pénétrer dans la maison quand personne ne vous y invite ? demanda Marini.
- Japporte les repas vers 11h30. Il est parfois au jardin et ne veut pas se déranger. Comme il lexige, je me contente de donner un coup de klaxon en arrivant et je dépose les plats sur la table de la cuisine.
- Depuis quand apportez-vous son repas ?
- Depuis trois ans, depuis que sa femme est morte.
- Vos plats sont dans la cuisine, que faisiez-vous dans le salon ?
Le jeune homme se retourna face à la porte dentrée.
- La cuisine est à droite, la porte du salon est face la porte dentrée. Jétais obligé de le voir, à moins dêtre aveugle.
- Exact, acquiesça Marini. Vous pouvez partir. Noubliez pas de passer à la gendarmerie pour faire votre déposition.
Lofficier de police judiciaire sagenouilla près du corps et posa avec beaucoup de précautions deux doigts sur son cou.
- Alors ? demanda le gendarme.
- Il est bel et bien mort. Le corps est encore chaud, le crime a eu lieu il y a peu de temps. À mon avis il y a moins de deux heures, je dirais plutôt une heure. Le légiste ne va pas tarder.
- Tu as bien dit crime ?
- Regarde, fit Emile en désignant des traces violacées sur le cou. À mon avis, il a pris un sacré coup qui a dû lui briser des vertèbres cervicales.
- Peut-être un coup de tisonnier, dit le gendarme en regardant la panoplie de cheminée rangée à côté sur son tourniquet.
- Vraisemblablement, confirma Marini. Si lassassin a pris la peine de ranger larme du crime, il aura certainement pris soin deffacer ses empreintes. Par contre, sil a utilisé un de ces ustensiles, on peut déjà envisager quil ny a pas eu préméditation.
Marini balaya la pièce dun regard attentif. Face à la porte, la grande cheminée avec insert, encadrée de deux fauteuils trahissant leur âge. Celui de gauche, recevant un épais coussin, laissait supposer quil jouissait de la préférence de Blanchard. Une table basse en bois sculpté au centre de la pièce, et à lopposé une grande bibliothèque en acajou, elle aussi certainement très vieille.
- Essayons de visualiser la scène, fit Marini en se grattant le cou dun geste mécanique, les yeux fixés au plafond. Blanchard prend son repas dans la cuisine. Ensuite, comme cest lusage chez les personnes âgées, il vient faire un petit somme dans son fauteuil attitré. Sur ce, vient son assassin, une personne quil connaît. Ils discutent, le ton monte, lassassin sempare dun objet sous sa main et frappe, sous leffet de la colère, pas forcément avec lintention de tuer. Puis il senfuit.
- Ton hypothèse tient debout, approuva le lieutenant en ponctuant de la tête. Blanchard était un homme carré, très rigoureux, intransigeant. Il ne faisait pas bon se mettre au travers de son chemin, mais en réalité, pas un mauvais type. Tu vois ?
Le crissement de pneus sur les graviers annonçait larrivée dau moins deux voitures. Plusieurs gendarmes pénétrèrent dans la maison.
- Dabord, vous ne touchez à rien, ordonna le lieutenant. Personne sur la scène du crime, vous restez en dehors de la maison et veillez à ce que personne ny pénètre, en attendant larrivée du légiste et de la scientifique. Ils seront là dans une demi-heure environ.
Puis il se tourna vers lofficier.
- Nous, en attendant, quest-ce quon fait Emile ? Je crois quil me faudrait avertir la famille. Ça tombe bien, façon de parler, ils habitent tous dans le coin. Le vieux a acheté un immense terrain et en a donné de belles parcelles à ses fils pour construire leurs maisons.
- Je vais avec toi. Si on fait vite, on pourra tous les voir avant que le légiste ne reparte.
Le plus jeune, Jean, 35 ans, habitait la maison la plus proche, 200 mètres environ au-dessus de celle de son père. Une imposante maison dun luxe plus tape-à-lil, avec son toit pointu aux tuileaux rustiques, la piscine dans sa cage de verre et le parc. Cest madame qui les accueillit, dans un cliquetis de colliers et de bracelets qui sentrechoquaient. Marini déposa son parapluie contre le mur mais madame lui fit signe de le mettre dans le réceptacle à lentrée, déjà encombré dun autre parapluie dégoulinant deau.
- Monsieur Jean est-il là ? demanda le lieutenant.
- Oui, entrez, fit-elle. Il est dans le salon.
À leur entrée, lhomme se leva. Il était grand, maigre, le visage pâle, les cheveux bruns assez courts.
- Je suis désolé, fit le gendarme, je suis porteur dune bien mauvaise nouvelle.
- Je vous en prie, parlez.
- Votre père est mort. Je vous présente mes condoléances.
La pâleur du visage de lhomme saccentua. Il sappuya de la main au dossier dun fauteuil.
- Pourquoi, la gendarmerie ? demanda-t-il
- On pense quil a été assassiné. Nous attendons le légiste pour confirmation.
- Je peux le voir ? bégaya-t-il dune voix éteinte.
- Désolé, il faut laisser la police enquêter, je vous dirai quand nous pourrons vous rendre le corps. Peut-être demain matin.
- Quand lavez-vous vu pour la dernière fois ? demanda Marini.
- Il y a plusieurs jours que je ne lai pas vu. Je comptais lui rendre visite cet après-midi pour lui présenter les comptes du trimestre et recueillir son avis. Depuis ce matin de bonne heure, je les prépare.
- Vous nêtes pas sorti ?
- Non ! Je viens de vous le dire. Je projetais de le voir cet après-midi. En général, le matin, il travaille au jardin et naime pas être dérangé. Il est plus disponible après sa sieste.
- Et madame ? poursuivit Marini en se tournant vers la jeune femme écroulée sur un fauteuil.
- Elle maide à faire les comptes, elle est restée avec moi, toute la matinée, après avoir fait ses courses de 9h à 11h.
- Nous nallons pas vous importuner plus longtemps. Au revoir monsieur, au revoir madame, je vous souhaite beaucoup de courage, fit le lieutenant pour clôturer la visite.
Jean Blanchard les accompagna jusquà la porte. Marini récupéra son parapluie.
- Je crois que vous faites erreur inspecteur, celui-ci est le mien.
- Oh ! Excusez-moi, fit Marini confus en reposant le parapluie et en récupérant lautre.
- Ce nest pas grave, répondit Jean en esquissant un timide sourire.
Marcel, le frère plus âgé, habitait en face, lui aussi dans une superbe propriété.
Un quadragénaire, brun comme son frère mais moins grand et moins maigre que Jean. Il encaissa la mort de son père avec beaucoup de courage. Son visage froid cachait ses émotions. À la question de routine, il répondit.
- Jétais au bureau pour distribuer le travail aux chauffeurs.
- À quelle heure avez-vous quitté le bureau ? demanda Marini.
- À 11h, je comptais aller à la pêche demain. Le mois de juin arrive et on commence la mouche, je désirais préparer quelques mouches. Jen ai une sur mon étau dans mon atelier. Vous voulez la voir ? Je lai faite avant le repas.
- En venant chez vous, vous passez devant la maison de votre père, vous ne vous êtes pas arrêté ?
- Certainement pas ! Pour lentendre crier ? En montant, de la route, jai vu son jardinier passer le motoculteur. Dans ces circonstances, il vaut mieux éviter de lapprocher. Il est infernal ! Quand ils sont tous les deux au jardin, cest une vraie corrida. Ils narrêtent pas de saccrocher. Jétais certain quun jour ils en viendraient aux mains. Faut voir comment il le traite et lautre, il nest pas commode non plus.
- Votre épouse nest pas là ?
- Non ! Elle est chez sa mère très fatiguée en ce moment, à Beaucroissant. Elle ma préparé le repas avant de partir et doit y rester jusquen fin de journée.
Les deux policiers saluèrent et quittèrent la propriété.
François, le troisième frère, sapprêtait à partir lorsque les deux enquêteurs pénétrèrent dans la propriété. Il avait quitté son bureau à 12h30 et son épouse confirma son arrivée à la maison à 13h15.
- 45 minutes pour faire ce parcours, cest un peu long ! 10 à 15 minutes suffisent, releva lofficier de police. Vos bureaux sont face à la route, à lentrée du village.
- Jétais à plat, je suis passé à latelier pour gonfler mes pneus, ça ma pris un quart dheure.
- Quelquun peut confirmer ?
-À cette heure, il ny avait personne à latelier. Le personnel quitte à 12h. Seule ma secrétaire mange sur place et peut confirmer lheure de mon départ du bureau.
- Pourquoi êtes-vous resté jusquà 12h30 au bureau ?
- Jétais avec le comptable pour terminer le bilan trimestriel. Moi, je moccupe du marketing et des finances, Jean du planning, cest lui qui distribue le travail aux chauffeurs ; Marcel gère le parc des camions et leur entretien. Cet après-midi, avec mes frères, nous avons notre réunion trimestrielle pour faire le point sur les finances de lentreprise.
Le téléphone de Rodriguez coupa la conversation. Il se mit à lécart et revint quelques minutes plus tard, un petit sourire aux lèvres. Il sexcusa auprès de François Blanchard et entraîna Marini dehors.
- Un client nous attend à la gendarmerie.
- Ah ! Du nouveau ? fit Marini joyeusement surpris.
- Oui, un témoin a vu louvrier de Blanchard sortir précipitamment de la propriété à 13h45. Le témoin descendait de Beaucroissant et la voiture de louvrier a failli lemboutir. 13h45, ça correspond à lheure du crime, non ?
Antonio Di Santos, le visage rouge de colère, hurlait son innocence, même à ceux qui ne voulaient pas lentendre.
- Oui, cest vrai, jai travaillé chez lui jusquà midi. Je suis parti à 12h15, après quil ait insisté pour que je revienne en début daprès-midi pour planter les pommes de terre.
- Avec lorage quil faisait, planter des pommes de terre ? Vous nous prenez pour des imbéciles, sexclama Rodriguez.
- Je sais, je sais ! se lamenta Di Santos en se tordant les mains dans tous les sens. Mais vous ne le connaissez pas. Il ma dit de revenir, je suis donc obligé de revenir. Et puis, javais laissé le motoculteur sous le balcon, fallait bien que je le nettoie et que je le range dans le hangar, à sa place habituelle, dans sa position habituelle. Jy suis donc retourné à 13h30, avec seulement lintention de nettoyer et ranger lengin.
- Vous vous êtes accrochés, comme cela arrive souvent, et vous lavez frappé, peut-être sans lintention de le tuer mais malheureusement il en est mort, poursuivit Rodriguez.
- Mais non ! mais non. Jai sonné, il répondait pas. La porte était ouverte, je suis rentré. Je savais quil faisait sa sieste après manger, je voulais seulement lui dire que jallais nettoyer le motoculteur et quil continue sa sieste. Je lai trouvé étendu au sol. Alors, jai eu peur, je suis parti.
- Dans ce cas, vous auriez dû avertir la gendarmerie ! Vous ne lavez pas fait car cest vous qui lavez tué. Personne ne vous avait vu pénétrer dans la propriété, quelle chance pour vous ! Malheureusement, un témoin vous a vu en sortir à lheure du crime. La chance vous a trahi.
- Mais non ! mais non ! Je vais tout vous dire. Blanchard me paie au noir. Je pouvais pas dire à la police que je travaillais pour lui. Jai cinq gosses à nourrir, je touche un salaire de misère et Blanchard crie beaucoup mais paie bien. Cest grâce à lui si je men sors. Pourquoi laurais-je tué ?
- Il nétait pas commode, vous vous accrochiez souvent. Il vous insultait. Bien sûr, vous ne vouliez pas le tuer, mais dans un moment de colère, vous lavez frappé et il est mort. Tout vous accuse. Vous avez tout dabord prétendu ne pas être allé chez lui laprès-midi. Vous lavez même juré et ce nest que lorsque nous vous avons parlé du témoin qui vous a vu vous enfuir que vous avez avoué lui avoir rendu visite. Toutes vos déclarations sont enregistrées. Vous avez menti, ce qui vous accuse. Vous êtes en état darrestation, accusé du meurtre de monsieur Blanchard.
Fin
Qui est le criminel ? Quels indices laccusent ? Quel mobile ? (le mobile nest ici pas clairement établi, mais peut se deviner, les indices suffisent à désigner lassassin).
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Anaïs Blondel Echirolles le 21 Mai 2003 Salut ! A bientôt pour une autre énigme.